vendredi 15 mai 2009

Dans le cochon, tout est bon contre la manipulation.

En guise d'introduction, il me faudra encore une fois m'excuser pour la pauvre fréquence à laquelle je peux alimenter ce blog. La connexion sécurisée n'étant pas facile à obtenir de là où je suis, les mises à jours me sont difficiles. En contrepartie, les murs en bouse séchée de ma hutte m'offrent une protection contre les satellites espions, les élites méprisant volontiers le Tiers-Monde, pensant qu'aucune menace autre que celles qu'ils inventent (le SIDA, Ebola ou Amadou et Mariam) ne saurait sortir du berceau de l'humanité, ou des bidonvilles bien surveillés par des gouvernement fantoches.

Un petit blondinet comme ça, fléau de l'humanité, vous y croyez?

En revanche, le Tiers-Monde continue d'être un efficace bouc émissaire, quand il s'agit de faire peur aux consommateurs. Quand certains agitent un peu trop le spectre de la "bite des noirs", sans se soucier de l'éjaculation de haine qu'ils obtiendront sans trop d'efforts chez ceux qui ont l'érection du bras droit facile, d'autres se plaindront de la perte de leur emploi, blâmant plus pauvres qu'eux parce qu'ils savent faire le même travail plus vite, plus longtemps et moins cher. Bien sur, le SIDA viendrait d'Afrique (au même titre que l'humanité, mais cela on s'en plaint étrangement moins), et ferait autant de victimes que la polygamie, autre maladie venue d'horizons lointains.

Pour maintenir une peur qui ne peut être salutaire qu'au système et à ses élites, après la crise financière et sa cohorte de paradis fiscaux des Caraïbes, après la grippe aviaire importée par de terribles paysans Viets depuis leurs fermes insalubres, voici la grippe A, H1N1. Ou plus simplement, la grippe porcine. Porcine? Tiens donc. Et venue d'où? Du Mexique bien entendu, avec plusieurs milliers de morts (soit bien moins en terme de mortalité que les burritos avariés, ersatz de tequila frelatés ou Florence Cassez).
Cette grippe vient grossir les rangs des nombreuses maladies (rouget du porc, neurocysticercose) attribuées à nos pourvoyeurs de bacon préférés. Etrangement, cet animal a toujours eu très mauvaise réputation (le "gros porc" lancé régulièrement par la gent féminine lorsque leur partenaire fait fi de l'hypocrisie sociale voulant que l'on parle d'abord de leur coupe de cheveux et de leurs beaux yeux avant de leur sauter à la croupe en atteste indéniablement). Il est banni par plusieurs religions dans l'alimentation, et la psychose de la viande de porc est une nouvelle fois relancée, malgré les bienfaits écologiques de l'animal en tant qu'éboueur naturel et les qualités universellement reconnues de la rosette de Lyon.

Pourquoi les élites qui dirigent nos médias, descendants de ceux qui fabriquèrent les différents prophètes, sont à ce point véhéments? Pour mieux comprendre, il faut faire un peu de zoologie. En effet, la prestigieuse revue Nature nous apprend que la viande de porc est très riches en protéines diverses et variées, mais aussi en prions. Les prions, vous vous en rappelez, ces molécules qu'ont nous exhortait à éviter, si l'on ne voulait pas se retrouver comme nos amis bovins avec le cerveau comme un gruyère, digne de celui d'un catcheur retraité. Ce que l'on clame moins sur les toits, c'est que ces molécules sont à l'origine d'un champ prionique, dont les caractéristiques sont semblables à celles des autres champs, comme les champs électriques ou l'aura. Et ce champ a en outre la gentillesse de se concentrer autour de notre cerveau, là où aiment se nicher les prions, et de l'envelopper en formant ainsi une couche protectrice.
De ce fait, les gros mangeurs de porcs sont alors un peu mieux protégés des influences néfastes (avez vous remarqué la faible tendance de ceux-ci à arborer des ceintures d'explosif ou à s'en prendre à l'architecture New-Yorkaise?) que les autres. En particulier, le champ prionique interagit très violemment avec les ondes deltas produites par la glande surrénale des reptiliens, ondes qu'ils affectionnent tant l'emprise qu'elles leur confèrent sur le cerveau des innocents est grande. Le porc serait donc un commencement de réponse à la domination des reptiliens, et leurs adversaires de toujours, qui se rassemblent aujourd'hui sous le nom d'illuminati dans la lutte pour le sommet du Nouvel Ordre Mondial en sont conscient, en atteste la véhémente dispute autour du porc dans les cantines françaises.

Plus étonnant encore, un animal est plus riche en prions que le porc, et a été encore plus diabolisé dans l'opinion populaire. Fui comme la peste, le rat est pourtant une source de salut pour qui ne veut pas tomber sous le contrôle des manipulateurs cérébraux intergalactiques. Cela se remarque assez facilement, quand on a l'occasion de s'esbaudir de leur merveilleuse adaptation au monde moderne, à peine dépassé par l'adaptation d'un groupe d'une trentaine de clandestins au confort d'un radeau quittant Cuba. Le rat a maint fois prouvé son intelligence, et mieux encore, a prouvé qu'il pouvait être un élément clé dans la résistance à la manipulation. C'est ainsi que, poussés par la famine, les Parisiens n'eurent plus malgré leur gout célèbre pour la gastronomie (en témoigne le champignon de Paris, qui est aux champignons ce que l'Emmental est au fromage) que les rats pour se nourrir. Ainsi éveillés, ils purent s'élever contre la manipulation odieuse des reptiliens, ce qui aboutit aux fameux évènements de la Commune.
Il y a moins dégradant que de rester esclaves des élites à sang froid...

Il est donc très important non seulement de vérifier les informations données par les médias populaires, mais aussi de se renseigner sur les raisons profondes qu'ont les élites pour nous pousser à la psychose. Ainsi, tant que nous rechignerons à nous nourrir correctement, au prix d'un soit-disant gout qui n'est que contexte historique (le menu d'un repas romain ferait vraisemblablement vomir n'importe quel Cyril Lignac), nous resterons plus que jamais inféodés, enchaînés à ces gouvernements de l'ombre, aveuglés par une pseudo-démocratie. Révoltons nous contre ce diktat social qui bannit le rat de notre alimentation. Heureusement, au vu de l'explosion des "kebabs" turcs et des restaurants asiatiques dans la ville Lumière, une nouvelle Commune n'est peut être pas si loin...

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