lundi 27 octobre 2008

20 000 lieues sous le secret



Anticipateur de génie, écrivain d'avant-garde, les qualificatifs dont fut affublé Jules Verne ne manquent pas. Sous-marin, dirigeables et autre aéronefs spatiaux peuplent ses romans, le plaçant à la pointe de la technique de son temps, voire bien souvent en avance. Comment ce curieux de nature, ignorant de bien des lois qui gouvernent les esprits de la science officielle, a t il pu être si souvent dans le juste, là où certains mediums-couturiers se trompent du tout au tout, malgré une masse d'information disponible bien plus importante?
Certes, les opposants du grand Verne, ceux qui ne voient en lui qu'un auteur de livres pour enfants sans grand intérêt (les livres autant que les enfants, connaissant l'aridité de la cage thoracique des "sceptiques"). Que quelqu'un de bien informé, qui ne fait que traduire les avancées d'une époque qui restera le bouillon de culture, la soupe primordiale des techniques actuelles. Que le sous marin était dans l'air du temps, aussi bien que les grandes découvertes de la géologie.
La vérité, celle que l'on ne lira bien sur pas dans les livres d'histoire, est à la fois plus simple et plus étonnante. Qui d'autre que Jules Verne, avec son style si reconnaissable, pourrait nous raconter un évènement qui changea définitivement sa vie:
"Un soir, alors que je feuilletais un périodique qu'un ami m'avait rapporté de Londres, je jettai un oeil las dans la campagne nantaise. D'habitude calme dans la froideur de l'hiver, je fus étonné d'y voir trois petites lumières blanches. Bien que tentant de me convaincre qu'il s'agissait là d'une cariole rentrant un peu tard d'un marché des environs, l'étrange ballet du trio lumineux m'intrigua de plus en plus. Au bout de quelques secondes, il me fallut me rendre à l'évidence: je ne connaissais aucune cariole capable de se déformer ainsi, ni aucun être capable de se mouvoir à une telle vitesse. Puis, presque instantanément, les lumières disparurent, laissant la Loire sans autre moyen que les étoiles pour percer les ténèbres.
Vous connaissez, cher ami, l'instinct qui me pousse vers l'inexplicable. Avec Philéas [ndr: son épagneul], ous nous rendîmes sur les lieux. Et quelle effroyable beauté! Quel intriguant message: sur place le blé était couché, de façon à reproduire cette spirale parfaite que, collégiens, nous essayions malhabilement de tracer à longueur de leçons de géométrie. Le blé était couché dans un seul sens, et mon fidèle Philéas, pour une raison que je ne comprenais pas, resta en dehors du cercle, visiblement apeuré."
Jules Verne, correspondance avec Michel Carré

Ainsi, très tôt dans sa jeunesse, notre écrivain se trouva en présence d'agrogrammes, ces figures géométriques observées dans différentes cultures, notamment dans le Sud de l'Angleterre, laissé comme point de repère par les visiteurs d'Outre Terre. Cette spirale (décrite dans un croquis qui ressemble à s'y méprendre à un agrogramme anglais d'il y a quelques années) marqua tellement le jeune Jules qu'il veilla de nombreuses nuits, attendant le retour de son trio lumineux. On peut d'ailleurs retrouver cette spirale sur la couverture de bon nombre de ses livres.
Voyez les spirales dans les coins du haut de la couverture...
...et l'agrogramme "historique" vu par Jules Verne.
Mais, me remarquerez vous à juste titre, en quoi l'observation d'une forme géométrique, d'une oeuvre d'art sur un support aussi singulier, peut il apporter des connaissances techniques aussi impressionantes que celles de Jules Verne?

La réponse est là encore enfantine et stupéfiante, et largement inconnue. Et pour cause, à l'époque de la naissance de la toute puissance de la science officielle et de la rationnalité terre-à-terre, parler de telles choses lui aurait couté le peu de crédit qui lui permit d'être édité. Mais la vérité nous a été révélée par une indiscrétion du fils de Jules Verne, Michel Jean. Au cours des soirées mondaines à laquelle il participait avec son actrice de femme, et sans doute un peu trop du sang de Bacchus, il commit l'erreur d'affirmer qu'il avait vu régulièrement son père, après l'apparition de lumières éblouissantes, en grande conversation avec des êtres étranges, plutôt petits et grisâtres.
L'anecdote pourrait faire sourire, mais elle est à mettre en perspective. Ainsi, sommes nous surs que les avancées techniques de la révolution indutrielle et d'après sont dus à l'esprit humain? Thomas Edison racontait déjà les transes qui lui inspiraient ses découvertes, et qu'il attribuait à un Dieu chrétien. Marie Curie parlait elle aussi d'idées soufllées par un "ami" qu'elle entendait dans sa tête.
Et c'est sans compter toutes les inventions, qui ont depuis eu un impact énorme, comme l'aviation ou les sous-marins, développés par les différentes armées. Et depuis l'affaire de Roswell, il n'y a plus aucun doute sur les apports technologiques de races non-terrestres au domaine militaire. Et c'est de la même façon que notre ami Verne aurait eu ses géniales inspirations: en conversant avec ces peuples des étoiles, à propos de techniques qu'ils avaient déjà prévues de transférer à l'espèce humaine. Et la stratégie n'est pas anodine.
Comment prendriez vous la nouvelle, si on vous annonçait de but en blanc que nous sommes capables de voler? Heureusement des écrivains étaient là pour préparer le public. Un nouveau genre de propagande était née: la science-fiction! Cherchez bien dans les écrits de Jules Verne: alors que la question d'une intelligence extra-terrestre a toujours fasciné les hommes, depuis les incas qui décrivaient les vaisseaux des Alien Life Forms, aux kabbalistes qui dialoguaient avec ceux-ci, jamais l'écrivain n'en parle dans ses écrits. Lui, le chantre de la nouveauté, le héraut de la terra incognita, évite soigneusement le sujet, mis en garde par ses interlocuteurs intergalactiques. Dans un silence semblable à celui d'un KGB des grands jours, il se contentera de pieuvres géantes et de quelques allusions ici ou là. Car nous le savons bien, malheur à ceux qui se mettent en travers des chemins stellaires.

1 commentaire:

Coon a dit…

Alain c'est effrayant, vous voulez dire que les avancées technologiques dans le domaine militaire sont le fait des vies extra-terrestres? Les petits hommes grisâtres qui conversaient avec Jules Verne auraient ils entretenu une correspondance avec Einstein également?!
Que d'angoissantes questions...
Qui me laissent à penser que nous ne sommes que les marionnettes de ces créatures, qui ont probablement programmé l'extinction de notre espèce.
Depuis des siècles, nous obéissons aveuglemment et inconsciemment à leur dictat en nous entre-tuant methodiquement à grands coups de prouesses et d'innovations technologiques...

J'aurai du mal à dormir après cette terrifiante lecture...