mardi 14 octobre 2008

Les martyrs de la science officielle...

De tous temps (pour paraphraser le meilleur des dissertations de la troisième B du Lycée Ayrton Senna), la science n'a eu de cesse de se remettre en cause. Copernic, Einstein sont si reconnus car ils ont su aller contre les dogmes de l'époque, avec des hypothèses qui semblaient folles à l'époque. On pourrait penser que depuis la chute de l'Eglise qui n'était plus assez efficiente pour le gouvernement mondial (dont on peut penser en sus qu'une partie lui en voulait, à cette bonne vieille Eglise), depuis la "révolution quantique" d'un petit employé de l'Office des Brevets de Berne et à l'heure de l'information (voire la désinformation) tous azimuts, nous avons assez de recul pour analyser tranquillement toutes les nouvelles théories, sans s'en référer sans cesse au dogme. On est étonné de voir qu'en France, pays qui se veut ouvert, quand même l'indignation scientifique n'est pas suffisante, les "pontes" s'en retournent vers la justice, pour de véritables procès qui auraient peut être arraché un sourire à ce bon vieux Torquemada. En voici deux exemples.

Parlons en premier lieu du cas de Jean-Claude Pinoteau. Replaçons nous dans le contexte.
Tout commence avec l'annonce du laboratoire de zététique de Nice et du cercle zététique suisse (la zététique étant une branche de la science sensée cultiver "l'art du doute") d'un "Prix-Défi International" de 200 000 euros. Ce prix est fait pour être accordé à quiconque doté de pouvoirs que la science ne peut expliquer. Bien entendu, les conditions d'attribution sont si drastiques que peu arrivent jusqu'à la phase de test, et les "scientifiques" imbus d'eux même peuvent se reposer avec suffisance sur leur savoir officiel, et rejeter en bloc tout ce qu'il ne comprennent pas.
Arrive alors Jean-Claude Pinoteau. Autodidacte de la science, il s'adonne chez lui à quelques expériences sur le magnétisme humain, et tente de théoriser le rayonnement magnétique humain (qui n'est plus contesté que par certains obtus) par un fluide nommé biodyne. Ce rayonnement est à l'origine de nombreuses observations curieuses.
Citons d'abord l'expérience du docteur Hongrois George Egely, et sa fameuse roue:
La Roue d'Egely, sur http://www.kirlian.org/interesting/egely/index2.htm
Le principe de cette roue est assez simple: très légère, elle se met facilement en mouvement, notamment grâce au magnétisme humain, à la biodyne. En approchant ses mains, l'utilisateur va mettre en mouvement la roue plus ou moins rapidement. Egely propose d'ailleurs d'utiliser ce mouvement pour évaluer la vitalité de l'utilisateur.
L'expérience proposée par M. Pinoteau est d'une simplicité qui fait penser à ces expériences du "petit physicien". Elle est d'autant plus surprenante que, ne demandant que peu de moyens, tout le monde peut la mettre en oeuvre. Il s'agit simplement d'un saladier d'eau, munie d'un traceur (un petit objet flottant). En plaçant les mains juste au dessus de la surface, vous verrez un mouvement circulaire se mettre en place après un certain temps. Mouvement que la science n'a pour le moment pas expliquer (le laboratoire de zététique a tenté de reproduire ce mouvement, à l'aide d'une main réchauffée en silicone, mais sans succès).
Le magnétisme humain, cher à de nombreux grands scientifiques comme Mesmer, n'entre malheureusement pas dans les dogmes de la science officielle. Et M. Pinoteau se verra refuser le prix pour d'obscures raisons, et débouté de façon très étrange par la justice de sa demande d'accession au prix devant les tribunaux. Nul doute que le gouvernement a su empecher ses institutions officielles d'être ridiculisées.

Parfois, grâce au courage de certains pionniers, ces institutions officielles vacillent (au sens des bien-pensants qui ne supportent pas qu'on les remette en cause). Parlons donc d'un de ces pionniers, M. Yves Lignon, et de ses mésaventures.
Le Professeur Lignonn'est pas lui, à l'instar de M. Pinoteau, un sans grade de la science. Professeur de Mathématiques, il a monté à l'Université de Toulouse-Le Mirail le laboratoire de parpsychologie de Toulouse.
Alors, quand le pouvoir en place voit la parapsychologie et donc l'inexpliqué arriver à l'Université, il prend bien entendu peur. En tentant de discréditer à la fois le chercheur et son laboratoire. Pourquoi cet acharnement?
C'est ma foi assez simple. Qu'est-ce que la parapsychologie? Il s'agit simplement d'une démarche intellectuelle consistant à sortir des dogmes de la science et à proposer des explications qui apparaissent bien plus crédibles. Voilà le drame: ces gens hors des institutions, hors de tout contrôle gouvernemental donc, se permettent de ne pas accepter les explications qu'on leur donne et de penser par eux même, suprême crime doublé du crime de lèse majesté envers cette société des élites qu'on nous impose.
Et quand l'homme qui se dresse devant le pouvoir est un directeur de laboratoire, il faut une riposte qui ne laisse aucune chance. Alors non seulement on enverra le héraut de l'ordre établi, le directeur du laboratoire de zététique, Henri Broch, mais on lui adjoint un Prix Nobel de Physique, M. Georges Charpak. Dans un livre qui tente maladroitement de s'en prendre à ceux qui résistent à l'uniformisation des pensées et à la toute puissance de la science, "Devenez sorciers, devenez savants", ils s'en prennent au Professeur Lignon, par une satyre de ses compétence et une attaque mesquine sur une vague histoire de auvent. Un auvent miraculeux dont l'absence semblerait prouver tous les maux dont est coupable notre habitué des sentiers parrallèles. Bien entendu, là encore sans surprise, la justice restera sourde aux demandes légitimes de réparation de M. Lignon. Et l'histoire que l'on assènera ne retiendra que ce auvent sans importance, oubliant les nombreuses victoires et explications convaincantes données par les parapsychologues.

On pourrait bien entendu citer le nom de Thierry Meyssan, autre victime expiatoire des empêcheurs de penser en rond, mais j'y reviendrai prochainement, au sujet des nombreux doutes autour du 11 septembre.

Aucun commentaire: