lundi 8 juin 2009

Illuminatis vs Reptiliens, la bataille sur vos écrans.

Tandis que le rock n roll et de ses messages subliminaux abordés au cours d'un précédent billet ne touchent finalement qu'une masse active mais toujours un peu en marge (aimant à se croire en rébellion, tant il est vrai qu'apprécier Coldplay relève de la rébellion esthétique), il existe un autre média accessible pour la manipulation de masse: le cinéma et son parent pauvre, le genre de cousin un peu bête ou de grand-parent un peu trop à droite, la télévision. Touchant de nombreux foyers, et ayant acquis un statut de détenteur de la Vérité (toutes les Vérités officielles portent la mention "vu à la télévision", comme le Stéradent), voilà le moyen idéal de s'arroger la fidélité d'un peuple au temps de cerveau disponible de plus en plus long (bien que quelques ilots subsistent, comme ces fort bonnes séries policières allemandes qui en plus de leur lot d'adrénaline réhabilitent un peuple outrageusement méprisé malgré une aptitude à la discipline et à la fabrication de savon artisanaux loués dans tous les entourages éduqués). Il n'est donc pas étonnant que la guerre pour la possession de la télévision et du cinéma fasse rage.

Et cette guerre, nous pouvons la voir, à défaut de la subir, au quotidien. Au fur et à mesure des modes, on peut voir évoluer les modes et les relier à divers mouvements: si pendant un moment la lutte contre les envahisseurs extra-terrestres (décrits comme d'effroyables monstres mangeurs de chatons dans le très célèbre Alien Life Form (A.L.F.), ou celle plus sympathique de distributeur de cadeau dans le jeu francophone "le Bigdil") tenait le haut du pavé, la mode semble être revenue à la traque aux vampires (dont les ressemblances avec les élites israëlites n'est plus à démontrer), pour un temps au moins (d'autres liens sont plus délicats à cerner, qui se cache sous les épaulettes de "The Young and the Restless"? Sous le fluo qui aggresse la rétine de "Save by the Bell" ou "The Fresh Prince of Bel-Air"?).



Encouragés par leur succès d'édition, les groupuscules continuent à se servir des écrits de Dan Brown comme d'un écran de fumée, et de distraire leurs opposants en affolant le spectre de leurs rivaux, les Illuminatis. Ainsi, ils font d'une pierre deux coups: non seulement le public est plus éclairé sur ce mouvement malfaisant, mais en plus, obnubilé qu'il est par eux-même, il se soucie nettement moins que les autres. Si en plus on peut égratigner un des derniers parangons de morale existant, l'Eglise Catholique et le Vatican (au moins, dans cette histoire, on pourra leur reconnaître le relatif fair-play de ne pas se servir d'enfants un peu trop aguicheurs), pourquoi se priver? Bien entendu, retrouver Tom Hanks dans un tel film est assez peu étonnant, tant l'allusion grossière au WaterGate dans "Forrest Gump" ne trompe personne sur son appartenance profonde, ni sa tendance à se nourrir de petits insectes ou à prendre des bains d'eau glacée dès que la température dépasse les 21°C. Un coup dur infligé aux puissants Illuminati, qui ont du ressortir leur première arme de destruction comploteuse massive...



Pionnière dans le genre, cette série a pu nous familiariser avec le concept d'un peuple extra-terrestre, venu avec des intentions hostiles, et capable de prendre une apparence terrestre pour se fondre dans la population. Et étrangement, ce peuple qui décime plus de souris blanche que n'importe quel laboratoire de génétique a l'apparence de ... reptiles. Les gens un tant soit peu versés dans la réalité profonde de notre société auront de suite remarqué vers qui était dirigée l'attaque. Nous sommes ainsi habitués et préparés à la découverte de cette race au sang froid et aux uniformes d'un gout particulier, et surtout nous leurs attribuons sans y penser, par le truchement d'un conditionnement sournois, des intentions hostiles. Nul doute que lorsque leur existence sera révélée au plus grand nombre, nous réagirons comme on nous l'a appris, à moins d'une contre-attaque rapide.

Amis lecteurs, il convient donc de laisser courir son esprit critique, non seulement envers les balivernes que l'on veut nous faire passer pour des "faits scientifiques", mais également lors de programmes de "divertissement", tant il est clair que la télévision est un moyen trop important pour qu'il ne soit pas exploité en continu, d'autant plus quand le contenu apparait léger et sans danger. Dans un monde où Nicolas le Jardinier travaille pour le lobby OGM et M. Drummond pour la cause du métissage à tout âge, mieux vaut ne pas baisser les bras.

3 commentaires:

azenor a dit…

je pensais que les 2 etaient les memes!! il y auraient donc bien 2 ennemis distincts a l'humanité? on ne sait plus quoi penser!!

enzo08 a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
enzo08 a dit…

l'humaniter est en grand danger les amies!!!