lundi 15 décembre 2008

Give me fuel, give me that I shall desire..

Cyclothymie du cirque médiatique oblige, tout comme le tsunami avait guéri la grippe aviaire ou les amourettes présidentielles calmé la grogne sociale, la crise financière à laquelle on tente de nous faire croie aura au moins eu un mérite: le baril a presque perdu 50% de sa valeur. Et du coup, on ne nous parle plus de restrictions, exit le battage autour des "solutions alternatives" (qui seraient vraiment alternatives si elles n'étaient pas l'apanage des mêmes consortii, masquant les mêmes happy few). Plus un reportage sur cette ferme qui se chauffe au purin, ou les bienfaits de la récupération du cérumen comme isolant thermique, bien que certains continuent à se plaindre du froid (tandis que les autres meuglent sur le réchauffement climatique), même si franchement, quand il fait ce temps là, c'est pas très malin de passer ses nuits sous une tente. Bref, nous n'avons apparemment plus de soucis énergétiques... jusqu'au prochain trou d'air dans l'actualité mondiale.

La vraie question que l'on doit se poser, après toute cette agitation autour de la flambée des prix du pétrole, est celle de notre dépendance aux hydrocarbures: sommes nous dépendants du combustibles, ou de ceux qui l'exploitent? Ces exploitants agissent ils pour le bien du plus grand nombre? A voir les mœurs de certains grands groupes (sécurité minimale pour l'extraction et le transport, avec les conséquences que l'on sait sur les huîtres et les plages, où l'on doit maintenant passer ses congés payés pataugeant dans les eaux de dégazages), on peut en douter. Et à voir les condamnations dérisoires qui s'en suivent, on ne peut qu'être perplexe.
A la vue des diverses annonces marketing de lancement de gammes "électriques" vite abandonnées par les constructeurs automobiles, dont les relations incestueuses avec les pétroliers effraient jusqu'à Outreau, on peut légitimement se dire que la dépendance envers l'essence est savamment entretenue.

Bien entendu, ça et là, quelques inventeurs géniaux bravent les interdits et la puissance des lobbys. Les militaires, au courant des avancées technologiques gardées secrètes par le conseil de surveillance de la Franc-Maçonnerie (composé principalement de membres du 3e cercle), disposent également de technologies très prometteuses, bien évidemment peu soupçonnée par le grand public, du fait de leur faible diffusion dans Auto-Plus ou Entrevue. Jetons un coup d'œil à quelques unes de ces technologies, tout en sachant qu'avec une telle chape de plomb, l'exhaustivité relèverait d'un miracle digne de la mort de Daniel Balavoine.

Le moteur Pantone

Dans un premier temps, pensons à la facilité: plutôt que de supprimer totalement l'essence dans nos moteurs, pourquoi ne pas chercher à en réduire drastiquement la consommation? Malgré nos préjugés, c'est assez facilement réalisable: c'est l'objet du moteur Pantone, qui permet de réduire la consommation d'au moins 50% en hydrocarbure. L'idée est simple: il s'agit de faire recirculer, au moyen d'une membrane cellulaire d'échange gazeuse, les gaz d'échappement à travers de l'eau. On obtient de cette façon un réacteur à plasma à réaction endothermique. Pour décoder un peu, les gaz d'échappement sont assez énergétiques pour, combinés à la vapeur d'eau ainsi créée, ioniser l'air et créer de cette manière un plasma. Ce plasma très énergétique servira à compenser de façon astucieuse une alimentation moindre en carburant. Il est de plus assez facile à concevoir et fabriquer, et l'on en trouve des plans fort bien conçus: c'est ainsi que votre serviteur a obtenu des résultats étonnants, se transformant en ingénieur le temps de modifier sa tondeuse à gazon.
Il va de soit qu'une telle réduction de la consommation n'est pas du gout des producteurs et distributeurs de carburant. Il n'y a donc pas grand chose d'étonnant dans les condamnations pour escroquerie de l'inventeur Paul Pantone par un juge dont la femme est étrangement... membre du conseil d''administration d'Exxon. L'aspect financier n'étant pas suffisant pour réduire notre empêcheur de surconsommer en rond, il a été placé de force dans un établissement psychiatrique où il est gavé contre sa volonté de médicaments. Heureusement, certains continuent à se battre et à expérimenter...

Il existe également des technologies que l'on soupçonne depuis longtemps d'avoir le potentiel pour empiéter sur le territoire du diesel: on peut citer par exemple les voitures électriques, la pile à combustible (ou la marche à pieds). Nous pouvons tous constater à quel point nous avançons à reculons sur ces projets: pas assez rémunérateurs, ils restent à l'état de curiosité pour apaiser les écologistes mi-acharnés (les plus acharnés vivant de toutes façons dans des arbres bien loin de toute cette agitation). Les crédits alloués aux équipes publiques ont de l'aveu même du CNRS (et de son directeur, qui continue à nier farouchement, très farouchement, trop farouchement sans doute, des liens éventuels avec la section parisienne des Illuminatis) été placés vers des champs plus porteurs (OGMs et générateurs d'ondes, surement). Il existe également, hors du champ que nous pouvons initier, une source de savoir alternative, les exo-technologie, collectées depuis plus de 50 ans par les différentes armées mondiales sur les différents OVNIs.

Une exo-technologie: l'utilisation des ondes scalaires

Parmi ces technologies, deux semblent assez symboliques et compréhensibles par nos cerveaux terrestres: la propulsion par onde scalaire et la psychotronique.
La première se comprend assez bien dans la théorie des ondes (cette fois-ci, ne nous tournons pas vers Gabriel Lafrenière mais vers un autre spécialiste mondial des ondes, dont les travaux sont visibles en version simplifiée sur la Toile): si l'on envoie deux ondes en opposition de phase, les vibrations se compensent, mais les énergies s'additionnent. Ainsi, en chaque point du vide existerait donc ces ondes énergétiques. Elles ont l'avantage d'être productibles assez facilement par l'homme, en utilisant deux émetteurs (qui peuvent être aussi simples que les hauts-parleurs de l'enceinte qui crachouille RFM dans votre bureau toute la journée). Le principal effet est la possibilité de faire entrer ces ondes en résonance entre deux corps:
Résonance des ondes scalaires entre deux corps

On peut ainsi créer un effet de répulsion énergétique entre ces corps, ce qui correspond parfaitement à de l'antigravité. Ainsi, on peut parfaitement réduire de façon drastique la consommation d'un des moyens de transport les plus consommateurs, l'avion. Mais est-ce possible en pratique? Pourquoi parler d'exo-technologie? La réponse à ces deux questions se trouve dans les camps de l'armée rouge en ex-Kazakhstan, il y a quelques 30 ans. C'est à cet époque, raconte le savant Youri Petrovitch (Dr en Physique et responsable d'un département d'étude de l'armée de l'air soviétique) qu'a été retrouvé un module d'origine visiblement extra-terrestre utilisant ce mode de propulsion, qui semble donc être utilisé par les peuples dont on nous cache l'existence.

Ironie du sort, les visiteurs intéressés par le tourisme intergalactique de l'autre côté du rideau de fer utilisaient un autre technologie plus aisément compréhensible, mais paradoxalement plus difficilement théorisable: la psychotronique. Celle-ci utilise un principe que nous connaissons et expérimentons tous: le pouvoir de l'esprit sur la matière. Celui-ci est connu depuis longtemps, des guérisons miraculeuses (actions de l'esprit sur le corps) aux travaux sur la biodyne ou les expériences d'Uri Geller (torsion d'objets métalliques à distance), en passant par le spiritisme. Pourquoi ne pas utiliser ce principe pour contrôler et propulser des véhicules? En tout cas, d'après de nombreux ufologues et spécialistes aérodynamiques, c'est ainsi que se déplaçaient plusieurs des véhicules récupérés au Nouveau-Mexique. Mais il semble malheureusement compliqué pour le moment de transférer cette technologie aux humains: celle-ci n'a été étudiée qu'à partir de véhicules accidentés. Si les systèmes semblent en bon état, notre manque de compréhension de la biologie et de l'anatomie des pilotes pose problème. Il faut donc attendre un échange "actif". Celui-ci a peut être par ailleurs déjà eu lieu dans le passé, et balayé par les affres de l'histoire. Cela expliquerait alors cette peinture retrouvée dans une sépulture maya, peuple que l'on soupçonne d'avoir connu des avancées technologiques qui nous dépasseraient, et de façon inexpliquée si l'on écarte les contacts avec d'autres civilisations plus avancées...
L'astronaute Maya

Il existe donc de nombresuses formes d'énergies étouffées, par pur intérêt financier. Cela étant dit, comment se passer d'une énergie qui nous procure la joie de voir enfin ces mouettes qui nous cassent les oreilles recevoir une bonne leçon?

jeudi 4 décembre 2008

!nataS fo ecived: lloR N kcoR

Le vingtième siècle a vu une grande émancipation des arts, certains sortant de la confidentialité (comme la photographie), d'autres devenant accessibles au plus grand nombre (comptez le nombre d'Ipods dans le métro, même si l'appellation "art" plaquée sur leurs contenus est peut être aussi adaptée que l'étiquette "Harley Davidson" sur une motocrotte). Parmi ces arts, donc, la musique pourrait symboliser le passage d'un monde sagement cloisonné à un monde de "masse": production de masse, diffusion de masse, consommation de masse, ne nous étonnons donc pas de notre surplus musical, de ces bourrelets de mélodies adipeuses qui nous encombrent un cerveau que nous n'oserons pas exhiber sur les plages cet été, et que nous camouflerons donc pudiquement derrière le spécial télé-réalité d'Entrevue. Mais revenons au sujet qui nous (en tout cas moi, et je garde une certaine prétention à l'universalité) intéresse: la musique, et plus particulièrement celle qui fut appelée la "musique du diable", le Rock n Roll.
Le Rock n Roll fut l'un des premiers mouvements culturel à avoir une influence de masse sur les populations, déplaçant des foules comme en aurait rêvé un Néron pour ses plus belles déclamations, par stades entiers, et ne laissant que peu de gens indifférents. On peut donc facilement comprendre pourquoi cette musique est devenue l'enjeu d'une vraie lutte de pouvoir entre les groupuscules qui prétendent à la place d'élite mondiale.

Dès les premiers notes de rock n roll, ou des quelques prédécesseurs, les courants conservateurs derrière lesquels s'abritent les groupuscules traditionnalistes( Opus Dei, Prieuré de Sion et kabbale traditionaliste) se sont déchaînés contre les prémices de cette musique. Ainsi, le premier rockeur, ou bluesman à l'époque, Robert Johnson, fut accusé de pactiser avec le diable. Les rumeurs courant à son sujet disent qu'il aurait vendu son âme au Malin,au croisement de deux routes, en échange du talent qu'on lui connait. On sait depuis que les hommes de l'ombre du Vatican furent pour beaucoup dans ces histoires, mais que celles-ci ne sont pas tout à fait infondées: Robert Johnson appartenait à une secte très restreinte mais dont l'influence ne faisait que grandir, les Samedis, dont le principal pouvoir venait du vaudou Haïtien (une forme éloignée et bien plus terrifiante que nos vieux clichés des épingles que l'on enfonce dans une poupée à l'effigie d'un ennemi ou d'un chef de l'executif d'extraction hongroise). Dès le départ, nous voyons l'affrontement entre des forces émergentes qui se servent du rock n roll pour semer un esprit de révolte, et les forces au pouvoir qui font tout pour minimiser le phénomène.


Découvrez Robert Johnson!


Il est à peu près évident que le Rock, avec ses prédécesseurs, aida à briser le tabou racial dans des Etats-Unis encore bien marqués par la ségrégation. Quand des blancs (Elvis, puis les Beatles) osèrent jouer cette "musique de nègre", les américains se rendirent comptent qu'ils n'étaient peut être pas si différents. Les Samedis avaient réussis en partie leur coup, et pouvaient espérer que l'élite gouvernante mondiale ne resterait pas 100% blanche. L'Eglise et l'establishment continuèrent à tirer à boulets rouges sur cette musique de sauvage, mais rien n'y fit.
Et la diffusion de masse arrivât. Au vu de l'importance de rassemblements comme celui de Woodstock, il devient assez évident que le rock n roll peut devenir une arme non négligeable dans le contrôle et la manipulation des populations. C'est ainsi qu'apparurent ses avatars les plus connus, les messages subliminaux cachés dans certaines chansons. Il n'est d'ailleurs pas anodin de remarquer que le père des messages subliminaux, le sorcier bien connu (versé notamment dans la magie sexuelle, et grande influence d'Anton LaVey et des satanistes modernes), apparaît sur un album des Beatles, qui les premiers placèrent ce type de messages (voir "Revolution 9", à l'envers, assez explicite).

En rouge, le visage d'Aleister Crowley, auto-proclamé "la grande Bête 666"

Ces messages sont en fait des injonctions qui marquent notre cerveau sans que l'on s'en rende vraiment compte (à la manière d'un slogan publicitaire ou du sourire rayonnant de la fille de la bouchère), permettant de manipuler tous les auditeurs des disques en question. Toutefois, la supercherie est détectable: dans les cas simples, il suffit de jouer le disque à l'envers. Une légende lancée comme un écran de fumée, pour distraire de la manipulation possible, dit que Lennon se serait trompé dans un enregistrement, et aurait trouvé le résultat joli (bien naïf qui peut penser qu'une technique si destructrice relèverait du simple hasard). D'autres techniques sont plus sophistiquées, et passent donc plus inapercues: ainsi si vous écoutez "Let it be", en ne passant qu'une seconde sur dix, après la première minute on entend clairement "Marx was wrong" ("Marx n'avait pas vraiment raison"), de même la célèbre caisse enregistreuse de "Money" de Pink Floyd n'est en fait que le serment des Illuminatis passé en accéléré (mais beaucoup devaient avoir la puce à l'oreille, la chanson étant bâtie sur 7 temps, nombre fétiche d'Adam Weishaupt, et la pochette de lalbum, "Dark side of the moon" dont le titre est déjà évocateur des puissances cachées, montre comment la pyramide de l'ordre change ce que nous percevons). Ces techniques sont depuis tombées en désuétudes, rendues obsolètes par des technologies bien plus efficaces (la manipulation de nos ondes quantiques par HAARP, par exemple).

Le Rock, une arme politique en plein coeur de la guerre froide

Le Rock tint bien entendu toute sa place dans la grande bataille secrète qui se manifesta par la guerre froide. Dans des sociétés occidentales où la liberté d'expression était portée aux nues et le mythe du rebelle (depuis James Dean, dont le père fut cadre du Parti, et son "rebel without a cause") constituait un bon moyen de remettre en cause le régime en place, les "puppets masters" derrière le soviet suprême ne pouvaient pas laisser passer l'occasion.
La musique rock prit donc une grande part dans la contestation des régimes capitalistes, avec la vague anti-VietNam, et les atteintes pseudos anarchistes de punks qui s'affichaient volontiers avec les couleurs communistes (les Ramones), ou en s'en prenant aux symboles de l'autorité ("god save the queen" par les Sex Pistols). Dans la même veine viendra quelques années plus tard le rock ouvertement sataniste, avec ses avatars américains (Deicide ou Marylin Manson) ou scandinaves (les amis de Burzum et Mayhem responsables de l'incendie de plusieurs églises novégiennes). La réaction n'est pas en reste, et les interdictions pleuvaient. Et pour éviter que certaines fortes têtes n'aient la langue trop bien pendue, la manière forte était parfois nécessaire: on sait que Syd Barret (Pink Floyd) a disparu plusieurs jours aux alentours d'un camp militaire anglais avant de réapparaître drogué et fou, ou qu'il reste certains détails fort troublants révélés à l'autopsie de Sid Vicious (Sex Pistols), comme le fort taux de radio-activité de son corps ou la mention de ce "grand gaillard au fort accent russe" fort peu souvent évoqué, aperçu sortant de chez lui peu avant sa mort.

Fort heureusement, de nos jours cette rivalité s'est estompée, et nous baignons dans la culture de masse incolore, inodore et sans saveur. La devise du Rock, "sex, drugs and rock n roll" bat paradoxalement son plein: nos élites ne cherchent qu'à nous renfermer sur nos petits plaisirs et nous abrutir, en maintenant l'illusion d'une révolte possible. Les icones elles-même sont symptomatiques, quand l'idole des adolescentes est plus Justin Timberlake qu'Elvis the Pelvis, et que l'ange aux ailes brisées par la fatalité n'est plus Sid Vicious, mais Grégory Lemarchal, on sait que le temps de la lutte est bel et bien passé.